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j'me disais...

28 juin 2014

LA TOLERENCE.....UNE VALEUR SUBJECTIVE

Notre existence est un itinéraire autoroutier.

En tant qu'êtres réfléchis, nous articulons notre mental par le biais de petits panneaux de signalisation que nous appelons repères et que nous avons construit au fil du temps dans le seul but de réglementer le sens circulatoire de notre vie .

Dans les bagages qui nous accompagnent durant la traversée du parcours, se trouvent un bon nombre de signalétiques : l'éducation, la culture, l'influence de nos interactions sociales, l'expérience de nos actions et le petit supplément d'âme qui vient dont ne sait où mais qui constitue la clé de voute de notre existence.

Dans  nos rapports à autrui, nous utilisons tous ces multiples repères pour penser et agir (attitude et comportement), tels des critères de sélection dans lesquels nous alons puiser pour guider notre chemin vers l'autre.

Ces critères vont se construire au fur et à mesure que nous grandissons et vont créer un petit individu qui vient influencer le sens de notre rapport au monde le restant de notre vie : la valeur.

Dans sa période humaniste, l'homme a créé l'altruisme avec comme tête d'affiche la tolérance et le don de soi. La valeur maitresse de guidance : L'oubli de soi et l'épanouissement de l'autre comme moteur, la multipluralité de l'acceptation, la neutralité totale de considération personnelle dans le jugement à autrui.

Or, dans nos interactions à autrui, nos repères sont un élément essentiel dans notre façon d'envisager l'autre. Ils nous permettent d'analyser ce qui nous entoure et qu'on le veuille ou pas, ils viennent interférer dans notre façon d'appréhender l'autre. La façon dont nous considérons ses actes, la façon dont nous acceptons ce qu'il représente en comparaison à nos valeurs donc à ce que nous pouvons accepter ou pas.

Accepter l'autre tel qu'il est, dans la globalité de son être, dans le  rejet total de toute considération personnelle, dans l'oubli total de toute comparaison avec nos propres valeurs. Cela est il vraiment une capacité humaine ? Pouvons nos réellement tout accepter ? Pouvons nous vraiment vivre un instant sans mettre en avant nos valeurs dans notre réflexion ?

En regardant de plus près, nous acceptons l'autre dans ses idées et ses actions parce qu'il correspond à nos propres fondamentaux et lorsque nous acceptons la différence c'est parce que le type de différence auquel nous fesons face rentre dans un cadre accepté par nos fondamentaux, celui de l'acte juste. Mais qu'est ce qui est juste à part ce que nous considérons nous même comme juste. et comment sont créé nos propres critères de justice ? Par nos repères, ces petits panneaux directeurs qui vont mettre en place une donnée directrice dans nos comportements sociaux : les critères de sélection. Et qu'est ce qu'un critère à part une règlementation du choix, une sélection de caractéristiques qui répondent à un cadre.

Notre ouverture à l'autre répond à un cadre précis, une loi interne que l'on a mis en place pour maintenir l'équilibre de nos repères.

La tolérance peut elle provenir d'une neutralité ciblée de nos émotions ?

Ce n'est pas possible, nos émotions ne peuvent être neutres et font partie d'une fonctionnalité cérébrale sauf dans le cadre d'un dysfonctionnement physiologique.

Si la neutralité n'existe pas, alors nous ne pouvons pas tout accepter. Seul le divin s'il existe en a cette capacité. Parce que si nous réflechissons la tolérance annule toute intervention personnelle. On laisse l'autre agir dans ses erreurs même si destruction il y a. Qui d'autre que dieu a laisser l'homme dans sa totale liberté de choix et d'exécution sans intervenir alors que la planète et l'homme se détruisent sous prétexte de pouvoir. Voilà la tolérance totale, l'intervention zéro de soi même. Juste laisser l'autre vivre sans intervenir jamais.

Mais l'homme lui ne peut exister dans l'acceptation totale des actes d'autrui puisqu'il ne sait vivre sans règles. Même dieu lui a créé des commandements parce qu'il ne sait pas se gérer dans la durée. Il a besoin de repères, de cadre auquel il peut se référer. Tout au long de l'histoire l'homme a créé des lois car sans cela il va en l'encontre de sa propre existence, son propre respect. Non l'anarchie de marche pas, elle est un acte de rebellion . Toute acte a ses limites, tout n'est pas tolérable.

La tolérance a donc un cadre, une règlementation, celle de ses propres valeurs. On ne peut pas tout accepter, l'autre ne peut pas tout faire. Qui peut accepter un parent qui torturerait son enfant matin et soir ? celui qui estime que l'homme n'a aucun intérêt en dehors d'être une unité de production sans considération humaine. 

La tolérance voudrait que l'on observe sans juger mais il y a des moments où l'on juge parce que les règles, les lois sont mises à mal. Parce que des gens se battent pour des droits et que tout tolérer viendrait à se soumettre à tout et ne jamais intervenir dans quoi que ce soit. Que la tolérance a les limites de sa pensée et de ce que l'on croit juste. rien n'est plus fragile que la notion du juste et bien souvent très subjectif.

Donc effectivement, nos valeurs rentrent en compte de le choix de l'objet de notre tolérance.

Donc effectivement, la tolérance répond à nos propres lois...

Donc effectivement, la tolérance est subjective.....

 

 

 

 

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17 mai 2014

Et si on commençait.....

"Heureux les simples d'esprit, car le royaume des cieux leurs appartient" Matthieu 5:3

Voilà une phrase biblique qui n'aura de cesse de venir percuter mes pensées lorsque mon activité cérébrale entre en ébulition.

Non que ma dévotion chrétienne vienne influencer mon quotidien telle une préocupation de chaque instant, mais une telle révélation sur le savoir être de nos attitudes a finit par devenir la référence essentielle à mon équilibre intérieur, l'objectif ultime de mon bien être, le devenir essentiel de mon être. Mais s'accrocher à sa référence c'est bien (en trouver une c'est déjà pas mal !), pouvoir l'intégrer dans son comportement est une tâche bien plus ardue.

Etre simple en esprit, cesser cette rumination incessante qui faiblit plus qu'elle ne fortifie, savoir penser sans se perdre, refléchir sans souffrir, penser et s'apaiser, écouter sans  juger. cette quête de la simplicité de penser qui mène à la paix intérieure et permet l'apparition d'un ciel bleu et ensoleillé de nos âmes.

A croire que le grand sage barbu savait qu'un jour l'être humain arriverait à un stade d'évolution intellectuelle et culturelle tellement avancé, qu'il en ferait la cause de son trouble existentiel au lieu de créer son salut. 

A croire qu'il savait qu'une petite nana de condition moyenne en tout genre allait -dans ses multiples lectures référentielles- intégrer cette fameuse phrase pour en faire le but ultime ultime d'une vie réussie.

Car tout de même, je pense être médaillée pour le championnat du monde du tricotage cérébral. 

Je ne cesse de me remplir de données que j'accumule incéssamment, follement, passionnément, avec amour et haine, combat et Eden. Elles s'entrechoquent, se croisent, s'entrecroisent et créent parfois de multiples explosions dans cette univers infini qui se prénomme cerveau.

Certes il y a bien des avantages. Vif et alerte, je sais qu'il fonctionne de façon optimale. tel un aventurier, ma pensée ne cesse d'explorer chaque jour de nouveaux horizons, de découvrir  un nouveau sujet central assurant son mouvement intérieur sans répit ni repos.

Il recherche, il analyse, il fouille, il déduit, il commente, il narre, il explique, il converse et me tient sans cesse en haleine, en besoin du plus et du merveilleux...le plaisir dans l'infinitissime besoin de savoir et de comprendre.

Mais à trop d'énergie utilisée pour créer ses propres histoires intérieures, se raconter, commenter avec assiduité et sans lassitude peut parfois créer l'objet d'une perversion constante entre l'envie d'alimenter la source alors qu'elle finit par nous torturer faute de solution utile à notre équilibre.

Car parfois, à force de réflexion, point de solution. A trop creuser dans les profondeurs du sujet de mon propre débat, j'en ai oublié le but essentiel.

La réflexion permet l'évolution et celle ci n'a de sens que dans l'action. Le musicien peut connaitre toutes ses compositions par coeur, s'il ne joue pas, son oeuvre devient inutile. Trop de pensée crée le piétinement, l'inaction, le nombrilisme calimérique (caliméro en aura influencer bien plus d'un !).

Tout se bouillon intellectuel inactif doit trouver sa correspondance concrète pour trouver sa vraie signification existentielle. Bien souvent, à trop penser on devien lâche. A trop se dire on finit par avoir peur d'aller.

Ecrire est un acte concret. Rendre réel les lettres que notre conscience a formé sans oser dévoiler. Parce qu'il vient un moment où il est temps d'agir, faire l'expérience de notre propre conscience.

S'exprimer est un moyen d'agir, l'expérience de ma propre capacité à dire, à raconter, à partager, même si l'on satisfait aussi quelque fierté non avouée par le fait de divulguer ses propres tergiversations pensives. Il reste une libération partageable qui entrechoque la réflexion solitaire et permet l'ouverture à l'autre.

Raconter c'est transmettre, dire c'est exister et dans tout ce chambardement du mot qui m'a tant contrarié se trouvait en fait la liberté. Je me suis enfermée dans cette prison cérébrale alors que se trouvait là mon ouverture sur la vie.

Tout est sujet à partage, tout partage est liberté. Tout sujet est vie en passant du combat écologique pour que notre terre survive à l'écaillement du cheveu qui boulerversera notre journée.

D'ailleurs, toute à l'heure j'me disais.........

 

 

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  • Mon cerveau est une horloge perpétuelle, un tic tac permanent de la pensée de toute sorte ; tout est objet à réflexion, tout génère de grandes émotions. autant dire qu'il fallait bien trier un peu tout ça...
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